Quand les mots s’arrêtent,
Mes yeux peuvent se fermer,
Mon âme alors se prête,
À être contemplée.
Quand enfin je te vois,
Planer, libre comme l’air,
Je discerne ta foi,
Je peux sentir ta chair.
Quand les mots laissent place,
Au monde d’outre moi,
Mon cœur naguère las,
Se vit alors béat.
Quand enfin je suis, moi,
Ma déraison demeure,
Ce cher «je ne sais quoi»,
Se fait tendre porteur.
Quand les mots n’aiment pas,
L’hypocrite harmonie,
Qui règne ici bas,
Qui saigne, ironie.
Quand je peux, je m’octroie,
Un doux moment de paix,
Tandis que tous aboient,
Pour moi tout est parfait.
Quand mes mots sont touchés,
Je clos ma douce bulle,
Et, recroquevillée,
Personne ne m’accule.
Quand les mots s’arrêtent,
Enfin je peux penser,
C’est là qu’ils se reflètent,
Jamais ne vont faner.
À esprit libre, univers libre. (Koan Zen)
Mes yeux peuvent se fermer,
Mon âme alors se prête,
À être contemplée.
Quand enfin je te vois,
Planer, libre comme l’air,
Je discerne ta foi,
Je peux sentir ta chair.
Quand les mots laissent place,
Au monde d’outre moi,
Mon cœur naguère las,
Se vit alors béat.
Quand enfin je suis, moi,
Ma déraison demeure,
Ce cher «je ne sais quoi»,
Se fait tendre porteur.
Quand les mots n’aiment pas,
L’hypocrite harmonie,
Qui règne ici bas,
Qui saigne, ironie.
Quand je peux, je m’octroie,
Un doux moment de paix,
Tandis que tous aboient,
Pour moi tout est parfait.
Quand mes mots sont touchés,
Je clos ma douce bulle,
Et, recroquevillée,
Personne ne m’accule.
Quand les mots s’arrêtent,
Enfin je peux penser,
C’est là qu’ils se reflètent,
Jamais ne vont faner.
À esprit libre, univers libre. (Koan Zen)